Le Méchant métamorphe que nous avons tous à combattre.

Salut super-toi.

Sentiment d’illégitimité, procrastination, auto-sabotage, peur, doute, voilà quelques-unes des formes diaboliques qu’il peut prendre.
Ce « méchant » métamorphe accompagne mon quotidien dans l’aventure de la création de Panach’âges. A coup sûr, il se met aussi régulièrement en travers de ton chemin. Qui gagne le match ? Toi ou lui ???

Steven Pressfield l’appelle la « Résistance » : cette force interne négative qui nous empêche de progresser, de réaliser nos projets, de commencer la méditation ou le sport, d’envoyer cette missive…

Aujourd’hui, petits secrets de super-héros pour combattre ce gros méchant.

 

Commençons avec quelques bonnes nouvelles !

Bonne nouvelle n°1 :
Tu n’es pas nul-le, malade ou étrangement fichu. Tout le monde passe par là.

Tant qu’ils continuent à vouloir grandir ou créer, même les gens que tu admires et qui ont déjà réalisé plein de trucs extraordinaires continuent à avoir affaire à elle.

Bonne nouvelle n°2 :
Si tu es aux prises avec une certaine résistance interne, c’est que tu as un rêve !

Et avoir un rêve, c’est cool !!!

La Résistance est l’ombre du rêve, elle est livrée avec. Tu vois, le rêve vient d’abord. Pas de rêve, pas de résistance. Et plus le rêve est ambitieux, plus la Résistance est forte.

Bonne nouvelle n°3 : la Résistance peut être battue !

La stratégie de Steven :

1. « Pose tes fesses là où ton coeur a envie d’être. »
En d’autres termes, action ! Arrête de penser dans ta tête, écoute plutôt ton coeur et déplace ton corps ; fait un petit pas vers ton objectif, puis un deuxième petit pas, etc.

2. « Keep showing up. »  littéralement « Continue à apparaître », que je traduirais par « Ne lâche pas l’affaire. »
Auto-discipline. Sans auto-discipline, le talent n’est rien. Pour Steven, cette persistance fait toute la différence entre une posture d’amateur et une posture de pro.
Bref, active ton pouvoir « mental d’acier » : tu reconnais le méchant, tu le trucides = tu t’y mets et tu fais le boulot. Parce que ton rêve en vaut la peine, parce que tu en vaux la peine.

 

Les étapes prédictibles de Résistance.

Pour mieux combattre la Résistance, c’est pas mal de savoir à quel moment elle va surgir. Ca lui enlève l’effet de surprise, c’est toujours ça de gagné.

1. Au tout début d’un projet. L’angoisse de la page blanche. « Mais par où est-ce que je suis censé-e commencer ? » ou « Je vais attendre d’y voir plus clair avant de me lancer ».
Un conseil : commence avant de te sentir prêt-e.

2. Ensuite, c’est quand tu réalises la quantité de travail que ça va prendre et que tu te demandes : « Mais pourquoi diable me suis-je lancé-e là-dedans ??? »
A un moment donné, j’ai vraiment cru que j’allais ouvrir un lieu Panach’âges au printemps 2019… J’ai été un peu naïve, j’admets. Du coup, ça m’a fait plaisir quand j’ai entendu Marie Forleo (elle a créé une boîte qui tourne, avec des milliers de clients et de fans, elle écrit des dizaines de mails et d’émissions chaque année) dire : « Les projets prennent tellement de temps. C’est toujours 5 à 25 fois plus long que ce que je voudrais ! »

3. Et te voilà rendu au chaotique milieu. Terrifiant. Tu es dans la barque depuis un moment, tu ne vois plus la terre d’où tu es parti-e et tu ne vois pas encore la terre où tu accosteras. (Ou pas, te souffle le méchant monstre dans ta petite tête.) Rien ne se passe comme prévu, tout te semble tellement compliqué. Là, il faut juste continuer à ramer, traverser la tempête, surtout ne pas lâcher l’affaire !

4. Tu es tout près de la fin, tu le sens. Là, sache-le, la Résistance va être vraiment énorme. Une muraille. Pas le choix, il faut passer à travers au bêlier ! Tu peux faire taire le monstre qui te dit que tu pourrais encore peaufiner un détail, faire mieux (et encore mieux), que les autres vont trouver ça pourri, inintéressant, et de toute façon c’est normal car tu n’avais aucune légitimité pour te lancer dans un tel projet, et gnagnagna etc. Parce qu’en fait, cette terrible résistance est un super bon signe, ça veut dire que c’est FAIT ! FINI ! DONE !

C’est là que j’en suis avec cette missive… et chaque fois, c’est pareil, cliquer sur le bouton « envoyer » me donne l’impression de me jeter à l’eau. Allez, zou, c’est pas parfait, mais c’est fait !

Que la force soit avec toi. Tu en vaux la peine !

Bien à toi

Claire

Sources : Le site de Steven Pressfield, génial, j’ai totalement copié ses textes, et l’interview de Steven par Marie Forleo (le tout en anglais).

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