Chèr-e abonné-e,
Je me confonds en excuses pour ce silence à rallonge, à un moment où un peu (beaucoup) d’humour, de légèreté et de liens sont plus que bienvenus. Mais je reprends le flambeau, me revoilà dans ta boîte pour te donner les dernières nouvelles de Panach’âges !
Telle la belle au bois dormant, je sors de ma léthargie, du lit de mes incertitudes nourries par la crise que nous traversons, réveillée par un prince charmant déguisé (pour ne pas dire masqué) sous les traits d’une directrice d’HEPAD dynamique (bah oui, les crapauds, c’est un peu has been).
Non pas d’un baiser, tu t’en doutes, mais d’un mail, c’est tellement plus moderne. « J’ai pensé à vous pour la semaine bleue, est-ce que vous pourriez animer un moment ludique et intergénérationnel dans notre HEPAD ? »
Mais ouiiiiii !!!!
Et paf ! C’est reparti, je relance mon réseau, mon voisinage (500 lettres parties à l’impression aujourd’hui, distribution la semaine prochaine), et je cogite dur pour te concocter rapidement quelques rendez-vous conviviaux tout au long de l’année !
Wouhao la puissance d’une relation bienveillante ! Ça vivifie !!! Nous avons tellement besoin les uns des autres…
Ce prince charmant dont nous avons parfois tant besoin pour réveiller le meilleur de nous-mêmes, c’est un regard, un geste qui signifie : « Je te vois, je ne t’oublie pas, je crois en toi, tu comptes. »
Toi aussi, tu peux être ce prince charmant, cette super-héroïne (aucune allusion au foutu masque), il suffit d’un sourire, d’un mot, d’un geste, … Aujourd’hui plus que jamais dans un contexte qui cultive l’anxiété, la peur de l’autre, la culpabilité, n’entrons pas dans la mascarade (oh oh oh), osons davantage dire à ceux que nous croisons : « Au-delà de nos masques et de nos inquiétudes, je te vois et j’ai besoin de toi, de ta présence, de ton regard, de ton sourire ».
Juste un lien, même fugace, rien de plus.
A bientôt !
Claire